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Vous possédez des bijoux anciens en or et diamants et vous vous interrogez sur la provenance des pierres serties ? Dans quelles régions du monde ont-elles pu être extraites ? Vous souhaitez en savoir davantage sur les pays producteurs et sur les différents gisements de diamant ? Il convient pour se faire de vous rapprocher d’un expert spécialiste en gemmologie. Diplômé de grandes institutions comme l’Institut National de Gemmologie de Paris et fin connaisseur du marché des pierres précieuses, il pourra vous renseigner sur les diverses provenances de diamants et les différents types de gisements connus.
« Indomptable » selon son étymologie latine, le diamant est une gemme qui a fasciné et continue encore aujourd’hui de passionner. Cette pierre dite « précieuse » se présente parmi la plus dure d’entre toutes puisqu’elle représente le plus haut niveau (10) sur l’échelle de dureté relative développée par le géologue et minéralogiste Frédéric Mohs (1773-1839) en 1812. Ce minéral constitué de carbone qui se forme sous haute-pression et haute-température dans les entrailles de la terre est présent de différentes façons. Il existe tout d’abord des gisements dits primaires. Ceux-ci se présentent dans les sous-sols comme de grandes cheminées volcaniques nommées « pipes » (en anglais « tuyau ») remplies de kimberlite, une roche diamantifère qui protègent les pierres pendant leur remontée jusqu’à la surface.
Les gisements dits secondaires désignent les anciens volcans qui se sont éteints. Les roches contenant du diamant s’érodent et sont alors emportées sur les flancs de la montagne, dans des dépôts alluvionnaires voire à l’embouchure de certaines rivières. Si les gisements primaires n’ont été découverts qu’en Afrique du Sud au XIXe siècle, les gisements secondaires ou « placers » (diamants provenant du lavage de sable diamantifère) sont pour leur part connus depuis plus de 2000 ans. D’importants gisements de ce type sont aujourd’hui présents sur la côte ouest de la Namibie (Namdeb Onshore) ou en Angola (mines de Lulo).
Photographie de la Mine de Kimberley en Afrique du Sud en 1872, is sue de l ’ouvrage
RE UNERT Théod ore, Re unert ’s diamond min e s of South Africa, Sampson Low, Marston & Co, 1892, p. 22
L’Afrique du Sud fait aujourd’hui partie du top 5 parmi les principaux producteurs de diamants derrière la Russie (au 1er rang depuis 2005), le Botswana (grâce aux mines de Jwaneng découvertes en 1972), le Canada et l’Angola. La Namibie possède pour sa part une mine sous-marine « Namdeb Marine » exploitée depuis 1920 par la société De Beers et l’état. En Amérique du Sud, on rencontre du diamant dans les mines du Brésil, du Venezuela mais aussi en Guyane. Depuis la fin des années 1990, les mines de Diavik et d’Ekati ont permis au Canada de rentrer dans la course aux diamants.
Savoir faire la distinction entre les gisements historiques aujourd’hui fermés et ceux encore exploités est une donnée importante lorsque vous vous intéressez aux diamants sertis sur votre bague en platine. L’expert spécialisé en gemmologie peut tout à fait vous renseigner sur les différentes mines encore en activité. Il est aussi capable de vous parler des anciens gisements. En ce sens, l’inde a une histoire toute particulière avec le diamant. Jusqu’au XVIIIe siècle, ce pays est l’un des principaux producteurs de cette pierre précieuse. Les gemmes proviennent des célèbres mines de la région de Golconde, au nord-est du pays.
Le célèbre marchand-négociant Jean-Baptiste Tavernier (1605-1689) ramena des mines indiennes du nord de l’Andra Pradesh au XVIIe siècle de très belles pierres, rachetées par le roi Louis XIV, véritable passionné de diamants. En 1668, le souverain acquiert le fameux « diamant bleu » appelé plus tard « le Hope » aujourd’hui conservé au Smithsonian Institute de Washington. Quelques années plus tard en 1678, il achète également le diamant « fleur de pêcher », nommé au XIXe siècle, « L’Hortensia », en écho au nom de la fille de l’impératrice Joséphine, Hortense.
Durant cette même période, l’île de Bornéo est également une source historique de diamants. Exploitées au XVIe siècle par les Portugais puis au siècle suivant par les Hollandais, les mines de la région de Kalimantan fournissent de belles pierres. Aujourd’hui le principal gisement de l’île est celui de Cempaka, dans le sud. Si la production est en très large baisse depuis le XIXe siècle on découvre toujours de jolies pierres de qualité gemme comme le diamant « Chelsea Blue » en 2006.
Le diamant « Banjarmasin » découvert sur l’île de Bornéo en Indonésie, XIXe siècle. Amsterdam, Rijkmuseum, NG-C-2000-3
Au XVIIIe siècle, des gisements alluviaux découverts dans l’état de Minas Gerais au nord de Rio de Janeiro donnent au Brésil le monopole de la production, évinçant alors l’Inde. Dans la seconde moitié du siècle suivant, un concurrent de taille s’impose : l’Afrique du Sud. La découverte du diamant « Eureka » en 1867 dans la région d’Orange voit l’ouverture quelques années plus tard de la célèbre mine de Kimberley. Exploitée à la main de 1871 à 1908, elle est abandonnée à partir de 1914.
Si le professionnel diplômé en gemmologie peut aussi vous éclairer sur les différentes compagnies minières comme celle d’Alrosa, première compagnie minière mondiale présente principalement en Yakoutie (Russie), Rio Tinto (Australie) et De Beers, (Afrique), il se doit d’être instruit sur l’actualité de certains sites diamantifères à l’instar de la célèbre mine Argyle en Australie, connue depuis 1983 pour ces diamants roses et pourpres qui a aujourd’hui fermée (2020).
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