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Vous avez des bijoux anciens et vous souhaitez les dater ? Les différents poinçons de garantie sont là pour vous aider. En effet, lorsque l’on désire connaître l’époque de fabrication de ses bijoux en or ou platine avec pierres précieuses, les poinçons, petites marques gravées en creux sur le bijou font partie des éléments à prendre en compte. Lors d’une expertise gratuite de votre bague en or, l’expert en bijoux anciens peut vous informer sur la période de votre bijou grâce à la lecture des divers poinçons qu’il maîtrise avec précision.
Tous les bijoux en métaux précieux, or, platine et argent doivent être poinçonnés. Il existe en ce sens différents poinçons de garantie légaux. Depuis le XIIIe siècle, les corporations de maîtres orfèvres ont cherché à distinguer leurs fabrications. Ainsi jusqu’à la Révolution française, de nombreux poinçons permettaient d’identifier les villes de production, les communautés et l’acquittement des impôts liés à l’emploi de métal précieux. Au lendemain de l’année 1797, une nouvelle réglementation voit le jour et de nouveaux poinçons permettent alors de contrôler et de garantir les objets fabriqués dans la capitale et les pièces en provenance des départements français.
Si la « Tête de bélier » garantit les ouvrages en or 750 millièmes réalisés à Paris entre 1819 et 1838, le poinçon « Tête de cheval » est de son côté utilisé pour les bijoux en or fabriqués en province de 1838 à 1919. La « Tête de rhinocéros » est un poinçon à la longueur et se retrouve quant à lui sur les chaînes de bracelets et colliers. Au XIXe siècle, les bijoux en or d’origine étrangère sont notifiés par le poinçon « Charançon » tandis que la « Chimère » est apposée sur les bijoux importés et plus précisément les boîtiers de montres entre les années 1838 et 1893.
Le poinçon « Tête de Bélier » garantit les bijoux en or 750 millièmes réalisés à Paris entre 1819 et 1838.
Le poinçon « Chimère » est apposé sur les bijoux importés et notamment les boîtiers de montres entre les années 1838 et 1893.
Au XXe siècle, de nouveaux poinçons font leur apparition. Ils offrent la possibilité de déterminer la teneur de métal précieux présent dans les bijoux en or. Ainsi les poinçons de l’or diffèrent selon le titrage :
Si les poinçons de garantie assurent l’authenticité de l’or, il en est de même pour le platine et l’argent.
En vigueur à partir de 1911, la « Tête de chien » désigne les ouvrages en platine au titre 950 millièmes. C’est ce poinçon, l’un des plus courants encore aujourd’hui qui est utilisé en joaillerie pour identifier les bijoux au titre de 850 millièmes. Depuis 1994, on emploie également la « Tête de chien » avec contour pour signifier les 1er (950 millièmes), 2e (900 millièmes) et 3e (850 millièmes) titres officiels du platine. Le poinçon « Manchot empereur » désigne quant à lui le plus haut titre soit 999 millièmes et se retrouve principalement sur les articles neufs.
La « Tête de mascaron » est pour sa part utilisée pour les bijoux d’occasion en platine qu’ils soient d’origine française ou incertaine.
Si la « Tête de sanglier » est employée à partir de 1838 jusqu’en 1962 sur les ouvrages en argent 800 millièmes fabriqués en France à Paris, le « Crabe » est le poinçon en usage pour ce même titre dans les départements. Depuis 1838 et encore aujourd’hui, l’argent au titre officiel de 800 ou 925 millièmes est notifié par la présence d’un poinçon « Tête de minerve ». Poinçon récent, mise en service depuis 2002, « L’amphore » est un poinçon uniquement apposé par le bureau de garantie. Il permet d’identifier les ouvrages en argent 999 millièmes. Comme pour les bijoux en or, il existe un poinçon de garantie pour signaler les objets d’occasion importés dont l’origine est incertaine. Pour l’argent, l’état français utilise donc le poinçon « Cygne » qui garantit que le bijou a été réalisé avec de l’argent au minimum 800 millièmes.
Le poinçon de garantie « Tête de sanglier » employé sur les ouvrages en argent 800 millièmes fabriqués à Paris entre 1838 et 1962.
Le poinçon « Crabe » est utilisé sur les ouvrages en argent 800 millièmes fabriqués en départements.
Les bijoux pesant moins de 3 grammes pour l’or et 30 grammes pour l’argent sont dispensés de contrôle auprès du bureau de garantie. Ils ne présentent donc pas forcément de poinçon de garantie, mais se doivent d’être cependant au titre légal et ne sont pas exemptés du poinçon dit de maître ou de responsabilité.
Pour les bijoux fabriqués en France, le poinçon de maître, désigné également comme poinçon de fabricant est identifiable par sa forme en losange. Lu dans le sens de la hauteur jusqu’en 1830, il change ensuite d’orientation et se lit désormais dans la longueur. Il se compose des initiales du bijoutier-joaillier complété en son centre par un symbole. Il sert alors de signature. Un autre poinçon connu utilise une forme losangée.
Les poinçons d’or internationaux indiquent en chiffre dans un losange, la pureté de l’or présent dans le bijou : 375, 585 ou 750.
Les poinçons d’argent internationaux indiquent en chiffre la pureté de l’argent présent dans le bijou : 800 ou 925.
Si l’expert en bijoux maîtrise la lecture des divers poinçons de garantie existant pour l’or, le platine et l’argent, il connaît également les poinçons de maîtres des grandes maisons de joaillerie et sera alors capable d’identifier et d’estimer avec précision la valeur de vos bijoux anciens signés.
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